Le nucléaire ne peut aider à sauver le climat ?

Si.

Pas seul, mais il sera indispensable.
Le pitch :
Les EnR peuvent au mieux raisonnablement économiser 0,5 °C en 2100.

Et il est désormais prouvé que l’improbable captage du CO2 peut être remplacé par des surgénérateurs : à hauteur de 1°C. Le recyclage rapide le permet.

Donc 4 °C moins 0,5 °C moins 1 °C = 2,5 °C.

On a donc le choix.

La condition est de voter pour 50% d EnR et 50 % d’électronucléaire (20 TW) en moyenne dans le monde : Lancement début dès 2020.

Tout est compris et finançeable sans décroissance.

Avec une sobriété très raisonable et le droit pour les pays pauvres de se développer.
L’étude scientifique est parue en décembre 2016 dans une prestigieuse revue à comité de lecture.
Détail en anglais : 

https://t.co/LSheiZW7VW

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La décentralisation, c’est forcément bon ? Pas sur l’énergie…

En fait il faut décider au cas par cas. Conjuguer le meilleur des deux modèles sans a priori.

Exemple : L’autoconsommation partielle de photovoltaïque peut à la marge être vertueuse vu les coûts atteints, à condition que les panneaux soient produits en France ou en Suède (sans électricité charbonnée), et que les coûts de l’intermittence (accès au réseau) soient payés au juste prix (sans pénaliser les plus modestes par une CSPE injuste).

Mais implanter des éoliennes qui désoptimisent le réseau et les finances de la nation et de ses habitants, non. Idem pour le stockage qui en découle : le power to gas to power (80% de perte en réalité), le stockage hydrogène (10€ le litre de carburant contre 0,75 € HT actuellement) ou les STEP marines (pas de montagne donc 10 fois moins de rendement) : sont un gaspillage de l’argent des citoyens. Ce n’est pas l’urgence d’y investir vu les priorités absolues pour le climat et l’économie que sont : décarboner le chauffage, le transport, et l’industrie. Chaque euros est trop précieux.

Tout comme les routes solaires, ces filières non vertueuses en France ne seront subventionnées que pour justifier le soutien à des moyens idéologiquement correct de production (les ENR électriques en France), pas pour une fin légitime  (l’économie de CO2 et l’indépendance énergétique au moindre coût, le pouvoir d’achat, l’impact matière et d’espace habitable,…)
Une première erreur est de croire que le problème de l’énergie doit être géré au niveau de la région: nous sommes dans un pays, une formation sociale, qui a décidé de mettre en commun un certain nombre de choses, en particulier la production électrique, avec un réseau adapté à cette mise en commun. 

Revenir à une « autonomie énergétique » de diverses communautés, c’est revenir au moyen age. Cette idéologie de « production décentralisée » est proche de l’utopie fourieriste et particulièrement passéiste.

Cela doit être dit !

Quant à l’hydrogène, je pense que ça restera au niveau d’utopie prometteuse. Je ne vois pas en particulier que les capacités techniques (réelles) de l’industrie française en la matière constitue une raison de développer cette coûteuse fantaisie, coûteuse d’abord en ce qu’elle monopolise une fraction non négligeable de nos (modestes) moyens de recherche. Autant que je sache, Air Liquide ambitionne de livrer par route en hydrogène obtenu avec du CH4 les quelques stations allemandes. Mais on connait le fort « patriotisme industriel » de nos chers amis allemands : pourquoi dépenseraient-ils leurs subventions auprès de leurs voisins ?

Nous avons mieux à faire que d’investir là dedans.


FL,JP

Réflexion sur l’autoconsommation

L’autoconsommation c’est parfait. J’autoconsomme les courgettes que je fais pousser dans mon jardin et en fait profiter mes voisins (gratuitement) quand j’en ai en trop. En échange mes voisins me donnent quelquefois des fraises de leur propre jardin. C’est parfait. Mais hélas, parfois il y a surproduction de courgettes et je n’ai trouvé aucune entreprise qui accepte de passer régulièrement chez moi pour récupérer ce surplus et surtout pas en me payant quoi que ce soit pour la marchandise.

Et bien dans le système de l’autoconsommation électrique tel qu’il est conçu en France, c’est vraiment beaucoup mieux. Le surplus d’électricité que je produis avec mes panneaux photovoltaïques est repris instantanément par un organisme national, même quand il n’a pas besoin de la marchandise, et de plus à un prix fabuleux : 10 fois le prix de marché. Là c’est plus que parfait, c’est le pied.

Mais me direz-vous comment fait-il cet organisme national pour s’en sortir puisqu’il perd de l’argent en achetant une marchandise bien plus chère que ce que l’on trouve sur le marché ?

Et bien c’est simple : le super patron de cette entreprise, qui est l’Etat, a décidé que tous ceux qui n’étaient pas autoconsommateurs d’électricité devaient payer une taxe (la CSPE) pour que l’entreprise ne tombe pas en faillite.

Au fond c’est un peu comme si tous ceux qui n’ont pas de jardin pour produire des courgettes dédommageaient les propriétaires de jardin pour tous les tracas et les frais que leur cause la culture de courgettes. Normal, non ?

Jean-Yves Guezenec

Source :

http://tecsol.blogs.com/mon_weblog/2016/12/lautoconsommation-vue-par-nathalie-fontrel-france-inter.html

Le black-out électrique n’est pas à craindre en Europe ? Ou alors qui paiera ?

​Interconnexions idéologiques, fermetures du thermique non rentable, disjoncteurs aux frontières repoussés,  les conseilleurs ne seront pas les payeurs…

Allemagne : Les GRT piochent déjà dans la réserve hivernale

Publié le <time datetime= »2016-12-10T20:03:14+00:00″>10 décembre 2016

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Les quatre gestionnaires de réseau de transport (GRT) allemands ont déjà dû avoir recours à la réserve hivernale pour assurer l’approvisionnement en électricité, indiquent-ils dans un communiqué commun le 7 décembre.

 « Les risques sur l’approvisionnement sont considérablement plus importants que les années passées », expliquent Amprion, 50 Hertz, Tennet et TransnetBW qui ajoutent disposer de 8 300 MW de capacité de réserve, normalement destinée à faire face à des situations d’urgence, pour l’hiver.

Cependant, depuis le 10 octobre, celle-ci a été utilisée 26 jours. Le nord de l’Allemagne est massivement producteur d’électricité, notamment éolienne, mais la demande est concentrée dans le sud industriel. Or, « tant que le réseau n’est pas suffisamment développé, cela produit de très fortes congestions qui peuvent devenir critiques, particulièrement pendant les mois d’hiver, lorsque la production éolienne culmine », indiquent les GRT.

De plus, l’indisponibilité de plusieurs centrales nucléaires françaises ajoute à la tension. « Les opérateurs de transport frontaliers sont en contact permanent avec le gestionnaire de réseau français RTE, ajoute le communiqué. Ils analysent les conséquences de la situation pour les opérateurs de réseau en Allemagne et se tiennent prêts à intervenir en soutien du réseau français. »

Source non trouvée.