PPE : « Trois grandes catégories de positions structurent le débat. »… tout se vaut donc ?

Edito de JA.

https://ppe.debatpublic.fr/

 

Sans commentaire…

Extrait :

 

« Nous voici donc arrivés au moment du débat où l’on tentera de mettre en forme les échanges sur le mix énergétique et sur le mix électrique tels qu’ils doivent ressortir au moins en partie de la future PPE issue de la loi de transition énergétique.

Rappelons que cette loi avait comme ambition politique de calmer la « grande querelle énergétique française » qui oppose entre elles les formes d’énergie et d’afficher pour cela des objectifs intermédiaires supposés plus consensuels.

Depuis deux mois, de très nombreux arguments ont été échangés. Trois grandes catégories de positions structurent le débat.

L’une, à l’usage, conteste la loi au motif que ses objectifs seraient en eux-mêmes contradictoires. Les EnR seraient in fine un gouffre financier pour une production intermittente. Il conviendrait donc par exemple de subventionner davantage la chaleur durable ou la mobilité non carbonée et beaucoup moins les EnR électriques, l’électricité étant selon cette position largement propre en raison de la place importante d’un nucléaire qu’il conviendrait au contraire de renforcer.

L’autre revendique une transition plus soft en se fondant sur un certain nombre d’incertitudes. Le contexte géopolitique imprévisible des prix, l’évolution contradictoire des comportements de consommation, la rapidité incertaine de montée en puissance des renouvelables et des innovations technologiques, tout cela appellerait une trajectoire plus prudente. Tout en poursuivant la politique de développement des EnR, il faudrait par exemple retarder significativement (jusqu’à 2035) la réduction à 50% de la part du nucléaire dans le mix électrique.

Une autre position, plus volontaire, estime que les retards sont dus à l’incapacité des pouvoirs publics à proposer des modalités massives d’économie et d’efficacité énergétique pourtant possibles. La rénovation thermique massive du bâti et la mobilité durable, la réduction des consommations d’électricité sans baisse de confort, la baisse des coûts constatés dans les EnR permettraient à la fois de réduire la part des énergies fossiles, et de réduire comme prévu la part du nucléaire considéré comme ruineux et dangereux.

Bien sûr, entre ces trois positions qui balisent le champ des arguments, il y a beaucoup de variantes ou de nuances possibles. La place du gaz et l’évolution vers le biogaz est ainsi largement ouverte par les participants, de même que celle de l’hydroélectricité.

La question des coûts et des impacts économiques et sociaux, celles des rythmes, de l’efficacité de la dépense publique, la productivité en matière d’emploi, d’impacts environnementaux et de sécurité technologique mais aussi l’égalité des territoires, la place du service public, sont donc absolument déterminantes pour tous les acteurs appelés à prendre des décisions.

Mais le décideur aura aussi en tête l’objectif rappelé plus haut d’ »unir le pays » et non de le diviser davantage encore.

A chacun aussi dans ce débat, une fois développées ses propres positions de départ, de faire le même effort et d’intégrer cet objectif d’unité sans lequel ni stabilité ni inscription dans la durée ne sont vraiment possibles en matière d’énergie.

Jacques Archimbaud, Président « d »Commission

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Virole à Fessenheim 2 : bonne pour le service !

Bilan : a-t-on trop tardé à redémarrer Fessenheim 2 ?

L’affaire de la virole du GV de Fessenheim faisait partie des défauts constatés sur les pièces forgées

Lorsque l’on forge une virole on part d’une pièce métallurgique que l’on va poinçonner. Ensuite on forge tout le pourtour pour éliminer les défauts.

Mais on fait en sorte qu’une fois forgée, la virole comporte 2 sur-longueurs que l’on appelle masselotte en langage de forgeron.

Lors de la dernière passe de forge, il faut que la partie centrale se refroidisse plus vite que les masselottes pour que les derniers défauts migrent depuis la partie froide vers les parties chaudes.

On comprends bien que c’est une opération anti-naturelle car si on laisse la pièce se refroidir naturellement, les extrémités vont se refroidir plus vite que la partie centrale.

Mais les forgerons savent bien faire cette opération. Ensuite les sur-longueurs sont coupées et servent à faire des éprouvettes d’essais.

Le problème de la 1ère virole inférieure du GV 2 de Fessenheim 2 est que les forgerons se sont rendus compte que la sur-longueur ou masselotte inférieure ne serait pas assez longue. En toute rigueur cette anomalie devait conduire à rebuter la pièce. Mais le défaut a été considéré comme acceptable et la virole a été montée telle quelle sur le carter de la partie externe côté vapeur du GV 2. Quand l’anomalie a été découverte alors que le GV était en fonctionnement depuis 3 à 4 ans, l’ASN a fait arrêter la tranche.

Il y avait deux options:

  1. Soit prouver par une série d’essais et de calculs que cette anomalie ne posait pas de problème de sûreté,
  2. Soit réparer.

C’est la première option qui a été choisie.

Mais dans cette affaire, l’ASN a laissé à EDF le choix des options.

La 1ère était non garantie en délai et en résultat.

Dans cette affaire, on ne peut faire aucun reproche à l’ASN. Elle a laissé à EDF le choix des options.

NDLR : A noter que jamais un écart qualité constaté a posteriori chez le forgeron n’a occasionné un risque de sureté inacceptable. Son professionnalisme technique n’a pas été mis en défaut in fine. Il n’y a donc pas de raison de douter des pièces en fonction actuellement.

En luttant contre l’électronucléaire, France télévision va dans le sens d déréglement climatique.

Les journalistes, parfois inspecteurs des travaux finis, auront bientôt l’air malin ! Alors que ENGIE fait des pieds et des mains pour développer les énergies fossiles aux dépends de l’EPR, ce dernier s’annonce enfin comme une pleine réussite.
Une cuve et une enceinte en béton encore 10 fois plus sûre que celles des réacteurs actuels, une productivité encore 15 % meilleure, les Français vont bientot réceptionner leur cash-machine.
En 60 ans l’EPR produira 740 TWh ! soit 14€/MWh (1,4 cent/kWh, hors externalités) et bien moins encore en Chine…

Et i

maginez combien après prolongation à 80 ou 100 ans.
Seuls les Chinois ont fait plus vite et se réjouissent de mettre à Taïshan les dernières touches à ce gros bijou de technologie, le plus sûr et le plus puissant que l’humanité ait jamais conçu. Tel une forteresse mettant progressivement à l’abri les citoyens inquiets d’une possible crise pétrolière. Deux EPR en Chine qui vont bientôt démentir tous les oiseaux de mauvais augure.

Tel l’A380, ce modèle EPR est un peu en avance sur les besoins; sur les volontés de renoncer au gaz fossile bon marché, mais on espère en vendre autant que les 331 unités de l’avionneur ! En effet le climat est un défi sans précédent : il nous reste 75 ans pour stabiliser le climat en divisant les émissions de CO2 par 3 alors que la population va presque doubler, avant de finalement décroître.

En conclusion : tous les feux sont au « vert » pour que l’EPR produise une électricité propre (décarbonée, avec 10 fois moins de mines, 10 fois moins chère que les ENR intermittentes avec leur stockage induit, dont les pollutions sont définitivement confinées, et qui réduit les tensions géopolitiques mondiales dans le domaine des hydrocarbures)
Greenpeace refusera de comprendre cela tant que ses donateurs ne lui montreront pas le chemin.
Donc France Télévision également.

Réchauffement : une étude de piètre qualité qui pretend réduire de 45% les prévisions du GIEC

Stratégie du doute, nouvelle offensive.

https://www.dreuz.info/2018/05/19/rechauffement-une-nouvelle-etude-scientifique-reduit-de-45-les-previsions-catastrophes-du-giec/

1) les deux périodes comparées sont très courtes : 9 ans et 13 ans.
Pour avoir des données représentatives du climat, il faut moyenner sur plusieurs décennies. On prend généralement 30 ans, voire plus.

2) l’effet du CO2 s’effectue lentement, l’océan et la cryosphère
imposent leur grande inertie. C’est donc dans plusieurs décennies qu’on aura le plein effet de la concentration actuelle de CO2, même si on réussissait à l’empêcher d’augmenter à partir de maintenant.

Donc, comparer les variations de températures et de concentration de CO2 aux mêmes dates pour ces deux variables n’a aucune valeur scientifique. Et cette comparaison est d’autant moins pertinente que les taux d’accroissement du CO2 étaient très différents à ces deux périodes.

Rien de surprenant de la part de #JudithCurry. Elle cherche surtout à faire parler d’elle. @curryja

https://t.co/Fr0h1CAALW

TESLA UK : Quelques remarques sur l’usage des batteries dans le réseau

1) Le projet de Tesla au Royaume Uni est semble-t-il identique en dimensionnement à celui que Tesla a mis en service fin 2017 en Australie du sud pour stabiliser le réseau. Il sert essentiellement à faire du réglage primaire et marche très bien du fait de la rapidité de réaction des batteries. Au-delà de motifs de sécurité du réseau, l’intérêt de ces batteries peut également être économique si elles permettent de se substituer au réglage primaire apporté par des moyens pilotables qui, de ce fait, peuvent fonctionner en base à 100 % de leur puissance (et non 95 %) pour améliorer leur productible et rentabilité. C’est une question de coûts comparatifs,

2) Ceci étant dit, c’est essentiellement la puissance qui est intéressante dans ce cas, d’où le type de dimensionnement 100 MW mais seulement 129 MWh de capacité, ce qui ne permet que de passer des pointes très courtes, inférieures à 1 heure (car les batteries ne peuvent être complètement déchargées),

3) Pour passer par exemple la pointe hivernale de 19 h en France, qui a une forme d’évolution grosso modo triangulaire d’amplitude 5 GW environ (ou un peu plus) et dont la base a une durée d’à peu près 2h30, il faudrait effectivement disposer d’une capacité de stockage utile de 6 à 7 GWh. Capacité disponible avec les STEP actuelles, mais qui serait beaucoup plus coûteuse avec des batteries. Ceci étant dit, remplacer ponctuellement quelques TAC de pointe de 400 MW par quelques batterie de même puissance capables de stocker 1 à 2 heures d’énergie peut probablement apporter une solution partielle dont il pourrait être intéressant de chiffrer la rentabilité comparée, sachant qu’on évite en outre des émissions de CO2. Mais, cela n’a pas de sens tant que les STEP et TAC actuelles suffisent.

GS

In english

https://incofeee.wordpress.com/2018/05/20/tesla-uk-some-remarks-on-the-use-of-batteries-in-the-network/

Exposition fortuite aux faibles doses de rayons des résidents de Taiwan : pourquoi les cancers diminuent très fortement ?

Les effets de l’exposition au cobalt 60 sur la santé des résidents de Taiwan suggèrent une nouvelle approche nécessaire en radioprotection.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18648557

Abstrait

L’approche conventionnelle pour la radioprotection est basée sur le modèle linéaire de la carcinogenèse du rayonnement de la CIPR, sans seuil (LNT), ce qui implique que les rayonnements ionisants sont toujours nocifs, quelle que soit la dose. Mais une approche différente peut être dérivée des effets sur la santé observés de la contamination par hasard de 1700 appartements à Taiwan avec du cobalt 60 (T (1/2) = 5,3 y). Cette expérience indique que l’exposition chronique du corps entier à un rayonnement à faible dose, même accumulée à une dose annuelle élevée, peut être bénéfique pour la santé humaine. Environ 10 000 personnes ont occupé ces bâtiments et ont reçu, sans le savoir, une dose moyenne de rayonnement de 0,4 Sv pendant une période de 9 à 20 ans. Ils n’ont pas souffert d’une incidence plus élevée de mortalité par cancer, comme le prédisait la théorie du LNT. Au contraire, l’incidence des décès par cancer dans cette population a été considérablement réduite, atteignant environ 3% de l’incidence des décès par cancer spontanés chez le grand public taïwanais. En outre, l’incidence des malformations congénitales a également été réduite à environ 7% de l’incidence dans le grand public. Ces observations semblent être compatibles avec le modèle de radiothérapie hormesis. Les informations sur cette expérience à Taïwan devraient être communiquées au public dans le monde entier pour aider à apaiser sa peur des rayonnements et créer une impression positive sur les applications importantes des rayonnements. Des dépenses de plusieurs milliards de dollars dans l’exploitation des réacteurs nucléaires pourraient être économisées et l’expansion de la production d’électricité nucléaire pourrait être facilitée. En outre, cette connaissance encouragerait la poursuite des recherches et la mise en œuvre d’applications très importantes du corps entier, l’irradiation à faible dose pour traiter et guérir de nombreuses maladies, y compris le cancer. Les conclusions de cette étude s’écartent tellement des attentes, sur la base des critères de la CIPR, que nous pensons qu’elles devraient être soigneusement examinées par d’autres organisations indépendantes et que des données démographiques non disponibles pour les auteurs soient fournies, de sorte qu’une analyse épidémiologique complète analyse valide peut être faite. Bon nombre des facteurs confondants qui limitent d’autres études utilisées à ce jour, tels que les survivants de la bombe A, les travailleurs Mayak et les évacués de Tchernobyl, ne sont pas présents dans cette exposition de la population. Ce devrait être l’un des événements les plus importants sur lesquels fonder les normes de radioprotection. Nous croyons qu’ils devraient être soigneusement examinés par d’autres organisations indépendantes et que des données sur la population non disponibles pour les auteurs soient fournies, de sorte qu’une analyse épidémiologiquement valide et entièrement qualifiée puisse être faite. Bon nombre des facteurs confondants qui limitent d’autres études utilisées à ce jour, tels que les survivants de la bombe A, les travailleurs Mayak et les évacués de Tchernobyl, ne sont pas présents dans cette exposition de la population. Ce devrait être l’un des événements les plus importants sur lesquels fonder les normes de radioprotection. Nous croyons qu’ils devraient être soigneusement examinés par d’autres organisations indépendantes et que des données sur la population non disponibles pour les auteurs soient fournies, de sorte qu’une analyse épidémiologiquement valide et entièrement qualifiée puisse être faite. Bon nombre des facteurs confondants qui limitent d’autres études utilisées à ce jour, tels que les survivants de la bombe A, les travailleurs Mayak et les évacués de Tchernobyl, ne sont pas présents dans cette exposition de la population. Ce devrait être l’un des événements les plus importants sur lesquels fonder les normes de radioprotection. les travailleurs mayak et les évacués de Tchernobyl ne sont pas présents dans cette exposition de la population. Ce devrait être l’un des événements les plus importants sur lesquels fonder les normes de radioprotection. les travailleurs mayak et les évacués de Tchernobyl ne sont pas présents dans cette exposition de la population. Ce devrait être l’un des événements les plus importants sur lesquels fonder les normes de radioprotection.