Le départ de Michel Hug d’EDF en 1982, l’origine lointaine du déclin.

Témoignage en interne. (Titre librement choisi par ce blog).

Rappels sur les conditions de départ de Michel Hug d’EDF début 1982, nommé directeur général des Charbonnages. Evènement a priori incompréhensible. Pierre Messmer, plus tard nous a dit : “Par le nombre d’ingénieurs et de scientifiques impliqués, ainsi que par son financement, le programme nucléaire français est comparable au Projet Apollo”. Comment Hug qui mit sur pied l’organisation à l’origine du succès de ce programme, et qui la dirigeait d’une main de fer pouvait-il être nommé ensuite à la tête d’une entreprise en extinction? Le lent délitement de l’organisation et de la stratégie etait pressenti. C’est bien ce qui s’est produit.

-En 1998, il y eut un conflit entre le Président d’EDF parachuté , Edmond Alphandéry et les dirigeants de l’entreprise issus du sérail. Sans entrer dans les détails, ces derniers imaginèrent d’attaquer Alphandéry dans une tribune du quotidien Le Monde. Démarche imprudente car les politiques ont toujours le dernier mot. Là-dessus, François Roussely fut nommé pour remettre de l’ordre à EDF. Denis Cohen , patron de la CGT (soyons clair, un syndicat qui avait largement soutenu le programme), nous prévint: “la purge sera sévère car Roussely ne sait pas que les cadres supérieurs d’EDF sont légitimistes”.

Elle le fut. Roussely prépara un plan de dégagement des cadres supérieurs, bien au-delà des quelques signataires de la pétition du Monde. Pour ne pas avoir de problèmes juridiques , comme à la SNCF, il n’y eut que des départs volontaires. Chaque impétrant fut reçu par le directeur du personnel des cadres dirigeants qui arrondissait largement les angles.

A cette occasion, partit une proportion importante des gens constituant ce qui subsistait du staff des constructeurs du programme nucléaire. Ainsi, deux exemples parmi bien d’autres , Bouzon et Lecocq, patron des bureaux d’études de deux Régions d’Equipement (Clamart et Lyon).

La Direction de l’Equipement , qui n’avait plus de travail, fut dissoute en 2000. Il semble que Roussely n’avait pas compris le rôle de cette Direction. Quelques survivants furent rattachés à la production. Echappèrent naturellement les ingénieurs détachés en Chine comme Hervé Machenaud et Vincent de Rivaz, dit Le Marquis. Le second, ami de Li Peng, Premier Ministre à Pékin, est à l’origine du programme nucléaire britannique, car il négocia avec les gouvernements anglais et chinois durant des années. On le laissa faire car personne ne croyait à son succès. Aujourd’hui, le seul débouché acquis de l’EPR lui est dû. De Rivaz a été mis à la retraite en 2017 sans tambour ni trompette. Comme quoi, pour tuer vraiment le nucléaire français, il eut fallu se débarrasser entièrement des mauvaises herbes qui avaient survécu à la lente destruction de la Direction de l’Equipement EDF, y compris celles qui avaient proliféré en Chine.

Au sujet des responsables du Nouveau Nucléaire EDF, donnons leur leur chance. Croyez-vous qu’en 1973, lorsque l’aventure a commencé, les CV étaient plus attrayants ? Hug avait quarante trois ans et pour beaucoup d’entre nous, c’était un aîné ! La Direction de l’Equipement EDF fut formée, certes en partie mais significative, par un mixage osé d’ingénieurs issus de l’hydraulique, donc quelquefois anciens, et de jeunes gens provenant de la Direction des Etudes et Recherches à qui Hug avait décidé de payer une thèse. Hug en était le symbole : PhD aux Etats Unis, ancien des Etudes et Recherches et constructeur du barrage du Verdon.

Lionel Taccoen.

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Face à l’impératif de réduction des émissions de CO2, une gouvernance de l’illusion ! 2/5
Georges Sapy
05/01/2020 19:01

Cette attitude de l’Europe n’est pas nouvelle : la Commission européenne a depuis plusieurs années engagé toute l’Europe dans une course effrénée au développement quasi-exclusif des éoliennes et du photovoltaïque, sans jamais se préoccuper des risques pourtant bien réels sur la sécurité d’alimentation du continent que cela va entrainer lorsque leur développement deviendra très important. Il est vrai que s’en préoccuper implique d’en avoir conscience et d’écouter les experts qui les connaissent, c’est-à-dire avoir au moins la compétence de « savoir que l’on ne sait pas ». Ce qui ne semble pas être le cas… Gouvernance de l’illusion.
En « bon élève » autoproclamé, notre grand voisin, l’Allemagne, a mis tout cela en pratique en couvrant son territoire d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques pour remplacer… son nucléaire, qui n’émettait pourtant pas de CO2. Résultat : les émissions de son secteur électrique ont très peu baissé et l’Allemagne va continuer à produire une part très importante de son électricité avec du lignite ou charbon, jusqu’en 2038, date de sortie annoncée ! Entre temps, pour sauver la face, elle va remplacer son nucléaire et une part de ses centrales au charbon par du gaz, importé de Russie. Cerise sur le gâteau : l’électricité domestique y est près de deux fois plus chère qu’en France. Contre-exemple absolu à ne surtout pas imiter !!! Et pourtant…

Synthèses Foire aux questions (FAQ)
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Face à l’impératif de réduction des émissions de CO2, une gouvernance de l’illusion ! 1/5
Georges Sapy
05/01/2020 18:59

L’Europe et les pouvoirs publics français claironnent à l’envi l’enjeu prioritaire la réduction des émissions de CO2. On ne peut qu’approuver l’objectif. Mais les choses se gâtent quand on passe des grandes envolées lyriques à la mise en pratique, qui relève trop souvent de solutions inefficaces car illusoires. Pourquoi ? Parce que les décisions ne sont pas prises sur des bases scientifiques ancrées dans la réalité des choses mais par idéologie. En veut-on des exemples ?
La Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen a présenté le 11 décembre son « pacte vert » le 11 décembre dernier. À l’exception de quelques bonnes propositions, il s’agit surtout d’un texte globalement creux, qui répond à des problématiques très complexes par l’égrenage de termes généraux : « durable », « propre », « intelligent », etc. Comment parviendra-t-on au résultat souhaité, d’une immense ambition, en l’occurrence la « neutralité carbone » en 2050 ? Par d’hypothétiques ruptures scientifiques et techniques, plutôt que par des technologies éprouvées. Le futur est décrété par une suite de « y qu’à, faut qu’on » d’autant plus ambitieux que l’échéance est lointaine et qui ignorent superbement les contraintes des lois de la physique et du réel. Et ne sont bien sûr basées sur aucune étude d’impact un peu sérieuse : décréter suffit pour que la réalisation suive ! Gouvernance de l’illusion.
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Moins de CO2 pour pas trop cher
Henri Prévot
05/01/2020 18:23
Référence : CCC-PROP-2020-01-2436
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Pour diminuer les émissions de CO2, les économies d’énergie ne suffiront pas. Il faudra remplacer le fioul, le gaz et le carburant par de l’électricité. Pour connaître l’effet sur le pouvoir d’achat, regardons les dépenses de production et de stockage de l’ensemble du système électrique.
Ce n’est pas si simple car il faut ajuster l’offre et la demande à chaque instant ; avec plus d’éolien et de photovoltaïque, il faut davantage de stockage, ce qui coûte cher.
Pour que tout le monde puisse faire le calcul avec ses propres hypothèses, j’ai publié un outil simplifié qui simule le système électrique.
Pour limiter le nucléaire à 50 %, il faudrait dépenser chaque année 7 milliards d’euros de plus qu’en maintenant en service les réacteurs actuels après avoir fait les travaux de mise à niveau Post-Fukushima. C’est facile à vérifier avec ce simulateur que l’on retrouvera sur Internet.
Pourquoi donc dépenser 7 milliards par an EN PLUS de ce que l’on doit encore payer pour aider les éoliennes et le photovoltaïque déjà installés ? Le seul motif serait d’aller vers zéro nucléaire. Même si les énormes problèmes de stabilité du réseau électrique étaient résolus, cela coûterait plus cher qu’avec du nucléaire et, surtout, cela ferait des dizaines de milliers d’éoliennes, des milliers de km2 de photovoltaïque et aussi une très grosse consommation de matériaux, sable, fer, cuivre, terres rares et métaux stratégiques importés, avec les problèmes d’environnement qui vont avec.
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2439

Préservons le nucléaire
Mara
05/01/2020 17:17

L’idée que l’énergie nucléaire représente l’énergie bas carbone la plus fiable et qui présente le meilleur ratio avantages/risques aujourd’hui et pour un avenir assez loin, ne sera probablement pas populaire sur ce forum. Néanmoins j’invite les membres de la Convention Citoyenne à s’informer et à faire intervenir des experts de tous les ‘courants politico-énergétiques’, et non seulement des courants qui mettent en avant les arguments doux aux oreilles des écologistes (dont je me réclame passionnément.) Je fais le pari qu’en écoutant objectivement les arguments et les calculs des différents courants, les membres alerteront le gouvernement sur le danger pour le climat (et pour la stabilité de la société) d’une sortie du nucléaire au cours des prochaines décennies.

Mesdames et messieurs, faites preuve de courage, laissez vos à priori de côté et basez vos recommandations sur des faits et non sur des hypothèses séduisantes mais non appuyées sur des technologies existantes ou des tendances de consommation constatées.
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/16/proposals/2401

Pourquoi fait-on tout de travers ?
LENAIL
05/01/2020 15:57

Ce sont les émissions de CO2 qu’il faut supprimer

Mais c’est Fessenheim qu’on arrête.

Mais ce sont dans les éoliennes et les panneaux voltaïques qu’on investit pour remplacer des centrales nucléaires qui n’émettent pas de CO2 et qui fonctionnent même sans vent et sans soleil.

Mais on ne fait rien pour supprimer les émissions dans le transport (les véhicules électriques et hybrides n’effacent presque rien).

Mais pour le chauffage des locaux et habitations on prône toujours le chauffage au gaz gros émetteur de CO2.

Bref des erreurs dans chaque rubrique…est-on assez riche pour gaspiller tant de ressources financières et assez irresponsables pour négliger tout ce qui pourrait préserver le climat ?
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2315

Quelles sources d’électricité pour l’avenir ?
LENAIL
05/01/2020 15:55

Il faut remplacer les énergies fossiles partout où celles-ci sont utilisées (chauffage, transports…) ainsi satisfaire les besoins nouveaux : numérisation…l’électricité est incontournable
En respectant l’environnement :
– le nucléaire, l’hydraulique, sont pilotables, peuvent produire à la demande, en très grandes quantités et
– les renouvelables sont malheureusement intermittentes et ne pourront, avant longtemps, être substituées en l’absence de vent ou de soleil, par des moyens économiques neutres vis-à-vis de l’environnement.
Pour très longtemps le nucléaire et l’hydraulique sont absolument incontournables et les renouvelables ne pourront pas les remplacer.
Les pays scandinaves comme la France sont les seuls grands pays à présenter un mix idéal et ceci depuis des décennies. L’économie comme le chiffrage des risques à court et long terme (générations futures) montrent que ceci est viable : la France a bâti son parc nucléaire en 20 ou 25 ans, et les français bénéficient d’un prix de l’électricité très avantageux.
La Chine met en service un nouveau réacteur tous les 3 mois ce qui lui permettra de réduire sa dépendance au charbon.
Sauf dégradation de l’économie et du bilan carbone, l’électricité d’origine éolienne ou photovoltaïque ne pourra pas avoir, qu’on le veuille ou non, un grand développement et remplacer le nucléaire dans un avenir prévisible. Le gaz peut provisoirement (20 voire 30 ans) remplacer le charbon mais en aucun cas le nucléaire.
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2427

Arrêter de subventionner les énergies intermittentes
MAHAUD
05/01/2020 15:53

Le financement des énergies intermittentes « coûte un bras » au pays, au détriment d’autres actions économiques et sociales nécessaires. Et ceci, sans aucun effet sur la diminution des rejets de GES !
Mieux vaudrait de financer la production (ou l’usage) de l’électricité produite par l’énergie nucléaire qui n’émet aucun gaz à effet de serre.
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2412

Une transition énergétique juste doit d’abord s’appuyer sur une politique scientifiquement et technologiquement rationnelle- le rôle du nucléaire
Eric Sartori
05/01/2020 14:34

Le nucléaire est une énergie décarbonée, la seule à permettre de répondre au défi climatique
Le nucléaire est une énergie pilotable, la seule à assurer la sécurité d’approvisionnement
Le nucléaire est une énergie abondante, la seule à permettre la durabilité de nos civilisations (Taux de retour énergétique)
Le nucléaire est une énergie très concentrée, la seule à permettre de sauvegarder notre cadre de vie (densité de puissance)
Le nucléaire est une énergie sûre et dépolluée. Il est la technologie générant le moins de décès/kWh d’électricité
Le nucléaire est économique. L’Allemagne a dépensé plus de 600 milliards d’euros en ENR (soit 60 EPRs !), sans diminuer d’un iota ses émissions de CO2.
Le nucléaire représente 255000 emplois qualifiés en France.
Proposition : La Conférence Citoyenne affirme le rôle essentiel du nucléaire dans la transition énergétique et marque son opposition à sa diminution dans le mix énergétique français. Aucun sacrifice demandé à l’ensemble de la population ne peut être juste ou acceptable s’il ne sert qu’à enrichir les profiteurs des ENR sans apporter de solution aux problèmes climatiques, écologiques, économiques et sociaux de la transition énergétique.
La Conférence Citoyenne propose l’institution un Conseil Scientifique de la Transition énergétique Le Haut conseil pour le climat ne prend pas bien en compte l’ensemble des aspects économiques et sociaux de la transition- aurait-il évité la révolte des gilets jaunes ?
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2402

La quadrature du cercle de l’électricité
VELLE Thierry
05/01/2020 12:51

Q1/ Le consommateur souhaite un kWh électrique toujours disponible, peu onéreux et le moins émetteur possible de CO2
Q2/ Le fournisseur alternatif (autre qu’EDF) souhaite un droit de tirage le plus élevé possible sur l’électricité nucléaire (ARENH) pour pouvoir ensuite la commercialiser mais n’investit que très rarement dans la construction de moyens pilotables de production d’électricité
Q3/ Le producteur historique (EDF) gère en toute sûreté un parc d’installations de production d’électricité très faiblement émetteur de CO2 (environ 5 g CO2 / kWh nucléaire ou hydraulique) et fortement contributeur à un coût du kWh français parmi les plus bas d’Europe
Q4/ Le politique affiche une volonté de lutter contre le réchauffement climatique mais d’un côté, s’engage résolument pour la fermeture de centrales nucléaires et d’un autre côté, subventionne le développement d’énergies renouvelables non pilotables et présentant un facteur de charge très faible (14% pour le photovoltaïque et 25% pour l’éolien)

Cette quadrature de l’énergie est-elle vraiment insoluble ? Si lutter contre le réchauffement climatique est l’urgence absolue, et elle l’est, les bons choix doivent être opérés par le politique, et ce, au-delà de simples considérations électorales. Alors puise-t-il davantage écouter les préconisations de la communauté scientifique !
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2397

Développer les usages de l’électricité
VELLE Thierry
05/01/2020 12:23

La France dispose d’un atout essentiel dans la lutte contre les émissions de CO2 : le contenu carbone de son électricité, essentiellement produite à base de Nucléaire et d’Hydraulique.
L’électricité étant une solution au réchauffement climatique, et non un problème, une conclusion s’impose d’elle-même : il convient de davantage développer les usages de l’électricité comme par exemple, dans l’habitat avec des pompes à chaleur haute performance.
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2392

Duel des énergies : nucléaire ou renouvelables ?
HELLENBRAND
05/01/2020 11:52

Le dérèglement climatique, une évidence, met à l’épreuve les experts de tous poils et les politiques de tous bords. On entend tout et son contraire ! Mais développer à tout va, en France, les énergies dites renouvelables pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans la production électrique est une fumisterie. Et quand on prétend remplacer une centrale nucléaire par un champ d’éoliennes ou de panneaux photovoltaïques relève de l’abus de confiance. Par quel opération magique peut-on remplacer une production d’électricité de plusieurs centaines de MW, continue et adaptable en permanence à ce qui est consommé, par des installations qui ne fonctionnent que lorsqu’il y a suffisamment de vent ou de soleil et qui coûtent très cher en subventions ? (voir rapport de la cour des comptes). Le parc nucléaire est pratiquement amorti, c’est pourquoi une loi immorale a inventé l’ARENH ! Vendre un produit à perte, c’est bien là une idée de technocrates qui ne visent qu’à ruiner EDF, qui voit d’année en année son potentiel d’investissements se réduire. Et le plus aberrant, c’est que les politiques décident d’abord d’arrêter Fessenheim, et ensuite de réduire le nucléaire, tout en sachant que pour pallier l’intermittence du renouvelable, il faudra installer des centrales à gaz, ignorant les émissions de CO2. Il est vrai que les Allemands, plus verts que verts, installent des centrales au charbon !
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2387

Pour le climat l’électricité en France est une solution pas un problème
REGNIER
05/01/2020 11:52

La consommation d’énergie en France est environ la suivante : 50% pétrole, 25% gaz et 25% électricité. Les rejets en CO2 des ces différentes énergies montrent un avantage évident pour l’électricité. Le gaz vient ensuite avec 7 à 8 fois plus de CO2 par kWh produit et le pétrole, comme le charbon, en émet 15 fois plus.
Alors pourquoi dans la loi s’évertuer à arrêter des moyens de production avec peu de CO2 comme le nucléaire alors que le vrai sujet est de limiter utilisation des produits charbon et pétrole. Le gaz peut être une énergie de transition si elle remplace du charbon ou du pétrole mais pas si elle remplace de l’électricité. Si on parle du climat bien sûr. J’ai conscience que ce point de vue basé sur de éléments rationnels ne plaira ni aux anti nucléaires, ni à ceux dont l’intérêt est de vendre du gaz à tout prix.
L’exemple calamiteux de ce qui se passe en Allemagne devrait nous alerter : malgré les investissements considérables dans les énergies renouvelables électriques intermittentes l utilisation du charbon et du gaz reste majoritaire et le coût du kWh électrique est 2 fois plus élevé pour le consommateur !
Ne perdons pas un de nos rares atouts industriels gage d’indépendance énergétique, de coût raisonnable et de contribution à la lutte contre le changement climatique.
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2391

Concentrons nos moyens sur la lutte contre le réchauffement climatique
Roger
05/01/2020 11:49

La « maison brûle » , nous devons concentrer nos moyens sur les vrais contributeurs de CO2.
Pourquoi continue t-on à subventionner les énergies renouvelables alors qu’elles viennent en substitution d’une énergie électrique déjà largement decarbonée ? Pourquoi arrête t-on la centrale nucléaire de Fessenheim, centrale dont le bon niveau de sûreté est reconnu par l’autorité de sûreté nucléaire, alors qu’elle ne produit pas de CO2 ?
Nous devons mobiliser nos ressources sur les domaines les plus émetteurs que sont aujourd’hui le chauffage des locaux et la mobilité. Les solutions existent, elles doivent être déployées sans délai
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2386

S’attaquer aux vrais problèmes
DURF
05/01/2020 11:42

En France notre production d’énergie électrique est décarbonée à + de 90% grâce aux programmes de production hydrauliques ainsi qu’au programme électro nucléaire.
Ces investissements sont pratiquement amortis et en bon état de fonctionnement. Pourquoi se priver de cette production peu carbonée avec la fermeture de la centrale de Fessenheim?
De plus on investit(les consommateurs d’électricité) en masse (127 milliards d’euros depuis 10 ans) dans l’éolien qui a un rendement de 20% et le solaire avec un rendement de 15% max. Cet argent serait mieux placés dans le transport par des aides pour changer son véhicule ou subventionner le transport fluvial.
Il me semble que la France avec son déficit abyssal n’a pas les moyens de gaspiller l’argent des contribuables
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2377

L’argent public doit soutenir les vraies priorités de la réduction des émissions de CO2
BALLOT François
05/01/2020 11:20

Actuellement des sommes colossales sont engagées pour rémunérer les investisseurs des productions éolienne et photovoltaïque, leur garantissant ainsi une rentabilité largement excessive sur le dos des consommateurs, notamment les plus pauvres.
Ces montants, qui se chiffrent en milliards d’Euros chaque année pour encore 20 ans, doivent être réorientées vers les vraies priorités que sont la baisse des émissions de CO2 dans le chauffage et dans les transports.
Il faut rappeler que le développement excessif de la production électrique éolienne et photovoltaïque, prévu dans la loi TECV, va en outre poser de gros problèmes de stabilité du réseau électrique au niveau du pays et de l’Europe de l’ouest compte-tenu des variations parfois très rapides de ces productions et de leur incapacité à s’adapter aux besoins temps réel de la consommation.
Rappelons également que des solutions de stockage de masse de l’électricité ne sont pas pour l’instant d’actualité et qu’elles coûterons de toute façon très cher.
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2370

L’arrêt de Fessenheim est un gâchis écologique, économique, humain
SEMPERES
05/01/2020 08:34

Depuis 40 ans la production électrique nucléaire française est une chance pour la lutte contre le réchauffement climatique d’un point de vue économique (l’électricité la moins chère d’Europe) et sur le plan du développement du pays pas un seul black out depuis le 19 décembre 1978. Le président de la république française l’a rappelé récemment.
Le quinquennat précédent a pris des dispositions dogmatiques de baisse de la part du nucléaire et subventionnant massivement les ENR. Voir mon post https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2368
Les ENR sont intermittentes aléatoires et non synchrones aux besoins des clients. A chaque MW installé d’ENR il faut un même MW de source de production modulable sinon on se retrouve dans le noir. En arrêtant 50% de nucléaire et en remplaçant par des ENR on est obligé de construire des centrales modulables fossile au gaz, émettrices de CO2. On remplace du nucléaire non émetteur de CO2 par des ENR qui augmentent mécaniquement les émissions de CO2. L’Allemagne est un bel exemple d’augmentation des émissions massives de CO2 depuis l’arrêt de leur parc nucléaire entre 5 et 6 fois plus qu’en France
Le 22/02/2020 la tranche 1 de Fessenheim une centrale sûre d’après le gendarme du nucléaire sera arrêtée par pur dogmatisme. Le 30/06 ce sera la tranche 2. 1800MW d’émission de CO2 supplémentaire.
Arrêtons de faire du VERT dogmatique écolo nous avons besoin d’écologie pour sauver la planète.
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2371

Halte au gâchis
Point
05/01/2020 09:06

Selon le rapport de la Cour des Comptes et le rapport du député Julien Aubert, la France consacre des sommes colossales (120 à 130 milliards d’euros) pour les énergies renouvelables (EnR).
Pour quel résultat sur nos rejets de CO2 ? Nul… La France a déjà une production d’électricité décarbonee grâce à l’hydraulique et au nucléaire…
Il serait bien plus judicieux de consacrer ces sommes à améliorer l’isolation du bâti existant et à encourager la mobilité électrique.
La France suit l’exemple allemand de transition énergétique (Energie Wende) qui se révèle un échec cuisant avec le recours aux centrales polluantes au lignite et au charbon pour pallier à l’intermittence des EnR.
Sortons de ce mauvais exemple en décidant de suspendre l’arrêt de la centrale de Fessenheim, une usine en parfait état de marche, reconnue par l’ASN, qui permet d’éviter des tonnes de CO2 rejetées par nos voisins d’Outre Rhin !
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2372

Stop au détournement de la rente nucléaire
Point
05/01/2020 09:19

Grâce à son parc de production électronucléaire, les tarifs de l’électricité en France sont parmi les plus bas d’Europe.
Cette situation ne va malheureusement pas perdurer puisque l’Etat, sous la pression du dogme libéral Bruxellois, veut tuer l’opérateur historique (EDF dont l’Etat est actionnaire à 83%) pour faire émerger des concurrents (Total, Engie, et bien d’autres…).
Ainsi, la rente nucléaire qui bénéficiait jusqu’à présent aux clients et aux finances de l’Etat (donc aux citoyens) va profiter à des grands groupes privés et à leurs actionnaires.
Le résultat va être une augmentation des tarifs pour les clients et un enrichissement indu pour les grands groupes. Cherchez l’erreur…
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2368

Les subventions aux ENR sur le transport routier et le chauffage au fuel
SEMPERES
05/01/2020 08:15

A fin 2017 la cour des comptes a souligné que 121 Milliards d’€ avaient été investis sur les ENR. Notre parc de production électrique est à 95% décarboné avec le parc nucléaire et le parc hydraulique. En 2022 il sera décarboné à 100% lorsqu’on aura arrêté les dernières centrales fossiles françaises. Depuis c’est 5,5 milliards d’€ de subvention supplémentaires par an investis dans les ENR sans avoir gagné 1 gramme de CO2 ça représente 11c€ par litre de carburant sans aucun impact sur le climat et le réchauffement climatique, 11c€/litre = 60c€/litre de TICPE x 45% (Budget de l’état) x 40% (CAS-TE)
On fait du VERT écolo pas de l’écologie.
Les émissions de CO2 sont très majoritaires produites en France par le transport routier et le chauffage au fuel. Imaginez ce qu’on aurait pu faire si on avait investi 121 milliards d’€ sur ces 2 domaines. On aurait pu offrir à chaque foyer français qui se chauffe au fuel une pompe à chaleur alimentée par de l’électricité décarbonée. On aurait en plus de la réduction des émissions de CO2 réduit les émissions de particules fines qui font des dizaines de milliers de morts par an et on aurait pu économiser des importations de fuel qu’on aurait pu investir dans l’écologie la vraie. On aurait agit sur la santé publique et l’économie. L’écologie doit être un moyen de sauver l’Humanité, pas une nouvelle religion de plus avec sa propagande basée sur la méconnaissance et la peur et la désignation du diable nucléaire responsable de tous les maux.
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Production d’énergie & aménagement des routes.
Arno
03/01/2020 21:22

Développer la production d’énergie nucléaire sans plus attendre afin de réduire le réchauffement climatique. Obligation de faire des pistes cyclables pour toutes nouvelles routes ou lors de la rénovation des existantes. Arrêtez le déploiement des éoliennes et développer les Enr acceptées par les français ruraux. Accessoirement, re-nationnaliser le secteur de l’énergie afin de faire baisser les prix et améliorer le pouvoir d achat des français et la compétitivité de nos entreprises. Investir l argent public pour maintenir la croissance avec et pour les français . Sortir de l eu si nécessaire.
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2321
Le nucléaire seule solution
Hansen
03/01/2020 17:30

Considérant que les deux accidents sur des réacteurs nucléaires occidentaux n’ont pas eu d’effets sanitaires sur la population, considérant que les réacteurs français étaient plus sûrs que les réacteurs de Fukushima et TMI, considérant qu’on a investi 120 milliards d’euros dans l’éolien solaire et dans le parc nucléaire historique et le retraitement pour des productions électriques nettement à l’avantage du nucléaire, considérant que les verres nucléaires ne posent pas de problème et contiennent des métaux précieux comme Ru et Rh, considérant que le réacteur Phénix a renouvelé 4 fois son combustible nucléaire, ce qui prouve son caractère renouvelable, on en conclut que le nucléaire est la seule solution pour sortir des énergies fossiles.
On pourra consulter le scénario negatep de Claude Acket
le scénario Ressec de Stephan Savarese ou le site d’Henri Prévot.
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2314

Quels sont les choix pour une électrification généralisée
LENAIL
03/01/2020 12:37

Il faudra à l’avenir disposer de plus en plus d’électricité pour remplacer les énergies fossiles (chauffage, transports, usages industriels) ainsi bien entendu pour tous les besoins nouveaux qui apparaissent par ex la numérisation…et respecter l’environnement.
Le nucléaire, l’hydraulique sont pilotables, produisent à la demande, en grandes quantités.
Les renouvelables sont intermittentes et ne pourront, avant très longtemps, être substituées en l’absence de vent ou de soleil, par des moyens économiques.
Très longtemps le nucléaire et l’hydraulique resteront incontournables et les renouvelables ne pourront pas les remplacer. La Scandinavie, la France, la Suisse sont aujourd’hui les seuls pays à présenter un mix idéal et ceci depuis des décennies.
Des analyses honnêtes objectives de l’économie comme des risques à court et long terme montrent que ceci est possible : la France a bâti son parc nucléaire en 20 ou 25 ans, et les français bénéficient d’un prix de l’électricité très avantageux et la Chine met en service un nouveau réacteur tous les 3 mois ce qui lui permettra à terme de réduire sa dépendance au charbon.
Sauf dégradation de l’économie et du bilan carbone, l’électricité d’origine éolienne ou photovoltaïque ne pourra pas avoir, qu’on le veuille ou non, un très grand développement et remplacer le nucléaire dans un avenir prévisible. Le gaz peut provisoirement (20 voire 30 ans) remplacer le charbon mais en aucun cas le nucléaire.
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/travailler-produire/f/11/proposals/2286

Climat et justice sociale: la solution électro-nucléaire
Jean-Luc SALANAVE
02/01/2020 17:58

Pour produire massivement de l’électricité tout en respectant l’environnement et les générations futures, la Suède et la France ont démontré depuis 40 ans que le nucléaire est la solution la moins chère, la moins émettrice de CO2, dont les déchets sont parmi les mieux gérés et contrôlés de toutes les activités humaines, et surtout une des sources d’énergie les plus justes socialement. En effet, à la différence du solaire et de l’éolien qui nécessitent de lourdes subvention pour pallier leur inefficacité (taxes CSPE sur l’électricité et taxes sur les carburants, plus de 7 milliards/an qui frappent les plus modestes et rapportent aux plus aisés) le programme nucléaire français a été entièrement financé sur des emprunts industriels et des fonds propres, sans aucun appel au contribuable; il a été entièrement remboursé par les consommateurs industriels et domestiques, tout en les faisant bénéficier de l’électricité la plus compétitive d’Europe et des prix les plus bas (coûts passés, présents et futurs inclus – déjà provisionnés et payés). Avec le mouvement écologique pro-nucléaire qui se développe inexorablement dans le monde réclamons en Europe la solution nucléaire comme prioritaire (ce que de nombreux pays ont compris, comme la Chine qui depuis 10 ans démarre un nouveau réacteur nucléaire tous les 3 mois).
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2285

Pour un mix énergétique décarbonaté et fiable
Julie Wornan
02/01/2020 17:52

Comment remplacer les combustibles fossiles ?

La population globale augmente. L’austérité énergétique n’est pas une solution. Il a été démontré que l’éolienne et le solaire ne pourront pas remplacer les combustibles fossiles dans le mesure nécessaire.

L énergie nucléaire est constante et propre. Elle est efficace par son empreinte écologique : des panneaux solaires couvrent des champs, mais un bout d’uranium la taille d’une pomme fournit l’énergie nécessaire pour toute une vie.

Même avec les accidents, le nucléaire est parmi les énergies les plus sûres, 442 fois moins mortel que le lignite par unité d’énergie. Les nouvelles générations de réacteurs réduisent fortement la probabilité d’un incident majeur.

La Finlande stocke les déchets nucléaires efficacement. La France les recycle, réduisant d’un facteur 5 leur volume et d’un facteur 10 leur radiotoxicité, tout en permettant la récupération des matières énergétiques valorisables.

La France a construit la plus grande capacité nucléaire par habitant au monde en moins de 20 ans. Cela s’est traduit par un taux de CO2/KWh parmi les plus faibles au monde.

Si l’on considère l’énergie nucléaire de manière objective et scientifique, elle a une place incontournable dans la solution climatique. Fermer un réacteur en bon état de marche est un gaspillage économique et inutile pour le climat. Au contraire, pour une lutte efficace contre le changement climatique, il faut augmenter notre capacité d’énergie nucléaire.
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2281

Production électrique : ne pas se tromper de combat
Serge
02/01/2020 15:46

Il faut rappeler que l’urgence climatique impose de prioriser les combats. Dans cette optique, la lutte contre les émissions de GES et en particulier de CO2 passe avant tout. Nous avons la chance, en France, d’avoir déjà décarboné notre production électrique grâce au mix majoritairement nucléaire/hydro. Toutes les études montrent que c’est ce type de mix qui est le plus efficace pour avoir le plus faible impact CO2. L’ajout de capacités éoliennes (y compris offshore) et solaires aux installations existantes n’a aucune utilité en termes de réduction des émissions de GES, et coûtera une fortune au contribuable.
Il faut remettre la science et les chiffres au centre du débat et exclure tout dogmatisme. Ainsi, les conclusions qui en découlent sont :
– ne pas diminuer, voire augmenter, notre capacité nucléaire installée (ne PAS viser le 50 % de nucléaire, encore une fois cela ne servira à rien).
– ne pas fermer Fessenheim.
– fermer rapidement les dernières centrales thermiques.
– renforcer la recherche et les investissements en faveur de la production électrique nucléaire (fusion ?) et la gestion des déchets/du recyclage

Je conclus en rappelant que les déchets générés par le nucléaire sont en quantité infime par rapport à l’énergie fournie et ne représentent aucun risque significatif envers la biosphère, contrairement au réchauffement climatique qui peut potentiellement provoquer des millions de morts.
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/2291

Politique énergétique et climat
Riou
02/01/2020 19:41

Les énergies intermittentes nécessitent le secours de moyens de production pilotables pour garantir les besoins de la consommation lors des périodes sans vent et sans soleil.
C’est la raison pour laquelle le seul mix électrique corrélé à de faibles émissions de CO2 est nucléaire et/ou hydraulique.

Grâce à son parc nucléaire/hydraulique, la France produit une électricité décarbonée à plus de 90% depuis un quart de siècle, sans que le développement de l’éolien et du solaire ait été corrélé au moindre effet positif.
Dans leur bilan prévisionnel offre/demande du 23 janvier 2019, les 4 responsables de réseau allemands avaient considéré une garantie de disponibilité de 0% pour le solaire et inférieure à 1% pour l’éolien.

C’est le thermique à flamme qui permet alors d’éviter la rupture d’approvisionnement.
Expliquant que, pour sortir du charbon, l’Allemagne mise sur une augmentation significative des centrales à gaz à horizon 2050, malgré un développement exponentiel de l’éolien et du solaire.
Notre parc nucléaire est flexible et assure le suivi de charge de la consommation. Il est désormais appelé à s’effacer en fonction de la production éolienne.

Non seulement cette politique compromet la rentabilité de cette filière industrielle, mais le renforcement du recours au gaz, qui s’avèrera alors indispensable, détériorera immanquablement le bilan carbone de notre parc électrique.
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/1739

Pour la reprise du projet Astrid
JCW
29/11/2019 10:42

Parmi les 150, y a-t-il des personnes ayant suivi le débat organisé par le CNDP (https://pngmdr.debatpublic.fr/) à propos de la gestion des déchets nucléaires ?

J’entends dire qu’une majorité est contre le nucléaire, mais êtes vous informés sur les centrales de 4ème génération ? Savez-vous qu’elles pourraient réutiliser les « déchets » radioactifs actuellement stockés ?

Malheureusement le projet ASTRID a été abandonné pour des raisons budgétaires. Rien n’empêche d’avoir le courage politique, encore faut-il être informés…—–
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/908

Prolonger la durée de vie des centrales nucléaires
LECOQ
09/11/2019 11:34

La France a la chance de disposer d’un parc nucléaire de 58 tranches qui produit de l’électricité très faiblement carbonée. Au lieu de fermer la centrale de Fessenheim et les 14 tranches annoncées dans la PPE d’ici 2035, la France devrait se donner les moyens de prolonger la durée de vie de ses centrales existantes à 50 ans, voire 60 ans comme cela s’est déjà fait dans d’autres pays (Suisse et USA notamment)
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/600

La vérité sur le nucléaire
Nifenecker
03/11/2019 18:26

Avec 75% de son électricité produite par le nucléaire la France émet deux fois moins de CO2 par tête que l’Allemagne. L’ADEME estime les émissions de CO2, en cycle de vie, pour les différentes techniques de production d’électricité en:
Grammes/kWh électricité
Charbon Gaz Hydro éolien solaire Nucléaire
1024 491 6 15 45 16
Les critiques affirment que le nucléaire est beaucoup trop dangereux.
La Commission Européenne a mené une étude très sérieuse de cette question (étude EXTERNE) et trouve un nombre moyen de décès pour produire 1000 TWh (environ 2 fois la production annuelle de la France) par technologie:
Charbon Gaz PV éolien hydro Nucléaire
170000 4000 440 150 1400 90
Pour le nucléaire les décès estimés par l’OMS dus aux catastrophes de TMI, Tchernobyl et Fukushima sont inclus.
Empreinte écologique
On peut considérer que l’impact sur la biodiversité sera proportionnel à la surface consacrée à la production. La surface (en km2) qui serait nécessaire pour produire 14 TWh par an (énergie produite par un EPR) selon les technologies vaut pour
Charbon Biomasse éolien solaire Nucléaire
10 5000 1200 200 4
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https://contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr/processes/autres-contributions/f/15/proposals/563

Une France qui n’a toujours pas de pétrole mais qui renoue avec les idées
Philippe CLAUDE
02/11/2019 11:13

L’Etat doit redevenir stratège. Les politiques énergétiques se pensent à 50 ans et pas sur une mandature présidentielle.
Avec une durée de vie de 60 ans, la puissance produite par les centrales nucléaires françaises passera de 60 000 MW en 2040 à 15 000 MW en 2050 avec la fin de vie des centrales, soit une baisse de 45 000 MW en 10 ans !
Toute non décision aujourd’hui augmente le risque de pénurie électrique en 2040.
La France doit renouer avec les « idées » mais comment construire une puissance électrique de 60 000 MW non carbonée et si possible pilotable ?
Construire une filière hydrogène verte ? Là, il faut repenser tout le système. La filière industrielle est déjà en retard et l’hydrogène se transporte très mal.
Construire des centrales au gaz -> Non, les centrales au gaz émettent du CO2
Se contenter des 200 TWh d’Energies Renouvelables Intermittentes que l’on aura en 2040 (conso France 2018 = 474 TWh). C’est possible, mais comme les EnR ne sont pas pilotables, on sera coupé la nuit lorsqu’il y aura peu de vent, il faudra s’adapter au niveau local et seuls les ménages aisés le pourront
Construire de nouveaux réacteurs. C’est possible mais il faut arrêter de faire du « nuc-bashing » et décider de réinvestir dans le secteur.
Le monde de demain devra être décarboné et ne pourra plus compter sur l’énergie fossile abondante. Les stocks de combustible usé pourraient servir utilement dans un monde à l’énergie rare.
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