Consultation publique ASN sur le démarrage de l’EPR : liste des commentaires

Voici, pour en faciliter la lecture, quelque unes des contributions paraissant intéressantes.
1) BT

La validité d’une décision technique ou scientifique dépend-t-elle de l’opinion publIque?
Il est convenu que 2+2 = 4. Si l’opinion publique, manipulée comme elle l’est sur le dossier énergétique, considère que NON, et affirme que 2+2 =5, faut-il lui donner raison, même si l’intérêt général commande maintenir que 2+2 est bien égal à quatre? Evidemment non!!
Cette consultation ASN sur un sujet éminemment technique, dont la maîtrise ou l’analyse critique appartient à un nombre limité d’experts, s’apparente à un détournement des institutions, au titre d’une loi et d’une réglementation imbéciles.
Le bon fonctionnement de notre démocratie exige que sur ce genre de question, on fasse confiance aux experts de l’ASN, de l’IRSN, d’EDF, Orano, etc.. qui ont épluché le dossier sous tous ses aspects, de façon contradictoire.
Sans hésiter : OUI, le projet de décision est bon. Flamanville doit démarrer aussitôt que possible !

 

2) JP

N’étant pas moi-même expert en métallurgie, je ne voyais pas d’autre choix raisonnable que de me fier aux analyses des spécialistes. Ils ont donné leur accord pour le démarrage de l’EPR. Donc démarrons- le.

3) StSa

DEMARRER L’EPR POUR REDUIRE LES EMISSIONS DE GES

La cuve ayant été validée par une majorité d’experts et compte tenu des contrôles périodiques prévus, le risque associé semble bien faible par rapport aux bénéfices pour les émissions de GES. Non seulement sa mise en service est indispensable, puisque son bon fonctionnement a été démontré en Chine, mais de plus, dans sa mission de protection du public grâce à l’énergie nucléaire, l’ASN devrait se prononcer en faveur de la réduction des émissions de GES et des particules polluantes en demandant le maintien en service de tous les réacteurs actuels après la mise en service de l’EPR, car de fait, ils ne sont jamais tous en service en même temps, donc l’ajout de l’EPR n’entraine pas automatiquement un accroissement de la puissance de 63.2 GW (seuil fixé par la loi), mais rend possible la réduction des émissions de GES en réduisant le recours aux centrales thermiques charbon ou gaz. Il suffit de demander à l’exploitant de mettre en réserve 1 ou 2 réacteurs sur 59 pour respecter la loi.

 

3)

Je trouve anormal le principe d’une consultation publique sur un sujet qui demande des compétences techniques que l’immense majorité de nos concitoyens n’ont pas. Il est impératif de faire confiance à des spécialistes.. L’ASN est là pour cela. Si l’ASN valide l’installation après examen, je suis donc bien sûr favorable au démarrage de l’installation. Il faut en effet bien comprendre que, à cause de l’intermittence de l’éolien et du solaire, il est indispensable, en l’absence de moyens techniques de stockage massif de l’électricité (et c’est malheureusement le cas pour longtemps), de disposer de centrales pilotables. Les énergies renouvelables non intermittentes étant insuffisantes, il faut choisir entre fossiles et nucléaire. Toutes les études sérieuses indiquent que le nucléaire est nettement préférable, même si on tient comte des risques d’accident dans un réacteur ou au niveau du stockage des déchets. Comme la priorité est la lutte contre le réchauffement climatique, le nucléaire est une chance car c’est la seule technique qui permet une production sûre, abondante, pilotable et sans CO2. Cette conclusion est celle de toutes les analyses scientifiques sérieuses.

 

4) A suivre.

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